Un espace naturellement approprié
Le terrain, repéré dès 1964, réunit les conditions idéales pour l’implantation d’un théâtre en plein air : il est situé dans une zone à faible pluviométrie, à l’abri des vents, des bruits de la mer et des routes. En référence à l’œuvre de Polyclète à Épidaure, son atout majeur est sa pente naturelle correspondant à une pente normale de gradins, qui permet de limiter au maximum les travaux de terrassement.
En 1970, la réalisation du théâtre est confiée à l’architecte Jean Tribel, de l’Atelier d’Art et d’Architecture de Paris, secondé à La Réunion par l’architecte Gilbert Royer.
D’une architecture hellénique, de forme amphithéâtre, il est disposé en hémicycle afin de réduire au maximum les distances entre les spectateurs et les acteurs. Les gradins, fortement inclinés, permettent à tout le monde de bien voir et surtout évitent les problèmes de résonnances et d’écho.
Un lieu féerique
Le théâtre de Saint-Gilles réinterprète avec force les canons de l’architecture du théâtre grec classique. Plus qu’une simple construction, il s’agit en fait d’une subtile intervention consistant en un savant remodelage du site. En lieu et place du traditionnel mur de scène, un portique constitué de voiles de béton s’ouvre sur le paysage.
Encré sur les roches volcaniques comme s’il l’était depuis toujours, ce théâtre de « verdure », révélateur d’émotions en tout genre, rend les spectacles magiques sous son toit étoilé.
Une architecture originale
Subtil détail, la vue en plan de la scène dessine la forme d’un œil dont l’artiste serait la pupille et les allées entre les gradins légèrement courbés, les cils.
Les marches de l’escalier d’accès aux gradins sont réalisées à partir de matériaux d’emprunt du lagon (sable et coraux).
Aujourd’hui appelé le Téat Plein Air, il a fêté ses 40 ans en 2010, et est inscrit au titre des monuments historiques le 9 juillet 2012.
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Les billets sont en vente à l'Office de Tourisme de l'Ouest, dans les bureaux d'information de Saint-Gilles et de Saint-Leu